La Cité des hérons

A 3 heures du matin mardi 21 novembre 1939, soit 80 jours après la tempête, le réveil sonne sans prévenir; un tic-tac de plus vers le sentier de la guerre. “J’ai un cadeau pour toi…” La Jeune fille de la mer vous tend un paquet, joliment plié. Vous dépossédez la boîte de son papier de soie et l’ouvrez. Le petit écrin renferme un pendentif en cœur d’or. A l’intérieur, une photo de vous deux, prise le jour de votre excursion sur le lac. En surimpression sur l’autre volet, une phrase: « Pour que mon amour me revienne ». Elle accroche le pendentif autour de votre cou, vous serre fort dans ses bras et vous dit: “je t’ai offert la clef du Cône de nacre.” “Mais comment?” “C’est dans le texte, il est écrit en micropoint. Le livre du Cône de nacre, ma sœur et moi, nous l’avions microfilmé dans son intégralité. Tu y trouveras la clef de ton retour… Je garde sur mon cœur l’autre double.” Elle vous montre un deuxième pendentif, réplique exacte du vôtre. Et vous dit avec assurance: “Si tu ne viens pas à moi, je viendrai te chercher…”

Le Jeune : héros complexe autour duquel tournent les grands mystères de la saga.

La Jeune fille de la mer : héroïne de la saga, elle se réincarne et se réinvente d’histoire en histoire. Elle a une sœur jumelle, la Jeune fille du fleuve. Leur ressemblance est telle que l’on ne peut les distinguer. Mais la vérité, de qui est qui, fait partie du mystère…