Itinérance littéraire…
Mécanique de la mort!

Camouflés, Doc caïman et son équipe d’éclaireurs du ciel, perchés dans leur tour de contrôle, l’arbre le plus haut de la forêt, hurlent leurs ordres aux talkies-walkies. Jumelles de vue collées au nez, chronomètres en main et cartographies affichées, dans un brouhaha de bourse du commerce, ils nomment les numéros de la grande loterie. Du piège n°1 au n°300, la probabilité de gagner pour l’ennemi est faible; pour lui, peu de chance de survivre. Aux commandes de chaque piège, deux Indiens guetteurs viseurs, eux aussi perchés dans la cime des arbres, attendent leur numéro pour envoyer leurs signaux de guerre… Ils déclenchent leurs tirs à vue… l’instinct du chasseur fait le reste. Pour eux, ce n’est pas plus difficile que de capturer un vol de perroquets au filet ou d’assommer un cochon bois avec une flèche à bout rond. Les Indiens du piège n°298 « du mur de l’imprévu » entendent pour la première fois leur numéro. Ils font péter leurs fusées d’artifices… et déclenchent le mécanisme: un mur de troncs d’arbres liés grimpe vers le ciel. Deux Messerschmitt et quatre hydravions Arado le percutent à pleine vitesse…
Vous y rencontrerez
Doc Caïman : c’est un Blanc ami du peuple des arbres, sorte de trappeur aux cheveux filasse. A la ceinture, il porte un couteau de chasse; le manche orné d’une patte de caïman nous indique l’activité du monsieur… Sauf qu’il est ingénieur en génie civil et responsable du piège… L’arme fatale pour triompher de l’aviation nazie.
Les Indiens de la forêt primitive : le peuple des arbres.

Points gagnés : 1460
Tirez une carte… Le massacre de la canopée ne suffit pas!